Idéales pour le transfert de fluides chimiques fortement corrosifs et dangereux, les pompes « SandPiper » avec chambre de confinement et détecteur de rupture de membrane sont disponibles en version plastique (taille 1’’ à 3’’) et version métallique conforme à la norme Atex (taille 1’’ à 1’’1/2). Elles offrent des débits allant de 159 l/min à 901 l/ min et une pression maximale de 8,6 bars. Elles peuvent accepter des particules solides allant de 6 mm à 18 mm et permettent un amorçage à sec jusqu’à une profondeur de 5,5 m. Ces pompes sont disponibles en acier inoxydable, polypropylène et PVDF avec membranes et clapets boule PTFE. Lors de la rupture d’une des membranes de pompage, le liquide pompé se répand dans la chambre de sécurité ou l’on peut adapter un système de détection visuelle, mécanique ou électronique.
De plus, la membrane côté air empêche le produit de s’introduire dans la partie air comprimé et de s’écouler par l’échappement d’air, préservant ainsi l’environnement. Chaque chambre de confinement est munie d’un tuyau translucide et remplie d’un liquide. En cas de rupture d’une membrane, le liquide pompé se mélange au liquide tampon et on peut voir, par l’intermédiaire du tuyau, le changement de couleur. Il faut impérativement que la couleur du liquide pompé soit différente du liquide tampon.
Le système du détecteur mécanique réside dans l’attaque chimique d’un joint torique qui actionne un ressort. L’action de ce dernier permettra d’alimenter en air une vanne ou autre système qui coupera l’arrivée d’air de la pompe et donc de stopper celle-ci. Le choix de la nature du joint torique se fera en fonction du produit pompé afin que celui-ci se détruise le plus rapidement. La sonde installée dans la chambre de confinement détecte la différence de résistivité entre le produit pompé et le liquide tampon.
L’information de la sonde permet de couper l’arrivée d’air de la pompe par l’intermédiaire d’une électrovanne ou tout simplement d’envoyer un signal sonore.
Constructeur : Axflow.