Intégré à la loi portant engagement national pour l’environnement (Loi Grenelle 2) qui vient d’être promulguée, le changement de dénomination de l’IFP en IFP Energies nouvelles entre en vigueur. Proposée par le ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer (MEEDDM), cette nouvelle dénomination met en cohérence le nom de l’IFP avec la finalité et la réalité de ses programmes de recherche, davantage tournés vers les nouvelles technologies de l’énergie (NTE). Si en 2000 l’activité de l’IFP était principalement dédiée aux hydrocarbures, aujourd’hui 50 % de ses programmes de R & D sont consacrés au développement des NTE (véhicules économes, hybrides et électriques, biocarburants et chimie verte, captage et stockage du CO2, etc.). Compte tenu de l’inertie du système énergétique (durée de vie des installations industrielles, temps indispensable pour que les solutions alternatives arrivent à maturité), une période de transition est nécessaire pour faire évoluer les parts respectives des énergies fossiles et renouvelables. La conservation du sigle IFP et l’ajout du terme «énergies nouvelles» reflètent ce positionnement, celui d’une transition fondée sur un mix énergétique incluant énergies renouvelables et énergies fossiles. Par ses recherches innovantes et à finalité industrielle, IFP Energies nouvelles favorisera l’émergence des technologies « vertes » de demain tout en capitalisant sur ses activités historiques liées aux hydrocarbures. La nouvelle dénomination, non seulement entérine les évolutions du périmètre d’activité d’IFP Energies nouvelles engagées depuis 2003, mais les renforce, en lien avec le futur contrat d’objectifs
2011-2015. Dans le cadre de ce contrat, IFP Energies nouvelles va en effet poursuivre et intensifier ses travaux dans le domaine des NTE, en intervenant dans de nouveaux domaines liés aux énergies renouvelables, dont les énergies marines, la gestion de l’eau et plus généralement les éco-industries.