L’actualité est à la boisson du côté du Nord de la France. Tout d’abord avec le lancement d’une nouvelle marque d’eau minérale régionale « Opaline », mais aussi de nouvelles lignes de production chez Heineken.
Lancée en février dernier par la Société des eaux minérales de Saint-Amand (Semsa), « Opaline » est la marque d’une eau de source 100 % régionale. Première eau de source labellisée « Saveurs en’Or », elle est puisée au cœur du Parc Naturel Régional Scarpe-Escaut et cultive l’image régionale. Pour ne pas dire le régionalisme, puisqu’elle sera exclusivement distribuée en grandes et moyennes surfaces sur le Nord-Pas-de-Calais. Une nouvelle stratégie marketing développée autour de l’image nordiste mais pas seulement. « Le circuit court de distribution va permettre de réduire les coûts de transport qui représentent plus de 10 % du prix d'une bouteille », confiait récemment au quotidien « 20 minutes » Sébastien Thomas, chef de projet chez Saint-Amand. Cette démarche environnementale, qui consiste à livrer à moins de 200 km permet une réduction significative des émissions de CO2, un critère auquel les consommateurs deviennent de plus en plus attentifs. La ligne de production de Saint-Amand, située au Clos de l'abbaye, dispose d’une capacité horaire de 30 000 bouteilles. La production d'Opaline devrait atteindre les 20 à 25 millions de bouteilles par an.
De son côté, la brasserie Heineken installée sur l’ancien site Pelforth de Mons-en-Baroeul proche de Lille, affiche un investissement de 30 M€ sur les trois dernières années dans de nouvelles lignes de production. Avec une production annuelle de 2,02 millions d’hectolitres pour une capacité maximale de 3,5 millions, la plus importante brasserie de France regroupe plus de 230 salariés sur 24 hectares. Un chiffre en progression.