Pour un spécialiste mondial comme Alfa Laval, la reconnaissance mondiale de la certification de performance américaine pour les échangeurs de chaleur constitue une véritable révolution silencieuse. Avec un système uniforme de certification, les exploitants sont en mesure de comparer les échangeurs de chaleur sur une base « cas par cas » entièrement vérifiable. Les tests de performances sur place ne seront plus nécessaires, cela permettra de réduire considérablement les coûts en plus de la diminution des coûts d’énergie.
Dès la fin des années quatre-vingt-dix, la filiale américaine d’Alfa Laval a noue les premiers contacts avec l’organisme de certification, l’Air conditioning, Heating and Refrigeration Institute (Ahri), en vue de définir un standard de certification de performance uniforme pour les échangeurs de chaleur a plaques. En 2001, un programme de certification des échangeurs de chaleur liquide/liquide a été lance sur le marché nord-américain, qui, depuis 2012, peut être applique dans le monde entier.
Selon le fournisseur mondial d’équipements spécifiques et solutions globales de procédés, avant l’introduction du standard « Ahri 400 » et du programme de certification des échangeurs de chaleur liquide/ liquide aux Etats-Unis et au Canada, un véritable « problème caché » touchait les performances des échangeurs de chaleur a plaques : « Une concurrence féroce a poussé certains fabricants à réduire leurs coûts en sous-dimensionnant des composants. En sacrifiant délibérément les performances de la sorte, ils ont souvent proposé des prix attractifs sur le marché. Dans une perspective à long terme, les prix bas se sont toutefois avérés être souvent illusoires. Les échangeurs de chaleur ainsi dimensionnés ont souvent eu un fonctionnement peu satisfaisant pendant de longues périodes, générant des coûts d’exploitation élevés. »
Durant des périodes prolongées d’utilisation de pointe, de nombreux échangeurs de chaleur ont fonctionne largement en dessous des performances demandées, forçant les pompes et les groupes froids a compenser par un fonctionnement plus intensif. Le résultat est évident : un gaspillage non négligeable de puissance électrique, y compris en dehors des charges maximales. « Comme, les échangeurs de chaleur remplissaient leur rôle, malgré une consommation d’énergie élevée, cette différence de puissance a rarement été observée ou résolue. On pourrait parler à juste titre de problème bien caché. »
Les tests de performances plus nécessaires
Le standard Ahri étant désormais applicable mondialement, chez Alfa Laval on n’hésite pas à qualifier l’évolution de « révolution silencieuse » aux effets multiples. Selon le constructeur spécialisé dans les équipements destines à réchauffer, réfrigérer, séparer et transférer des produits tels que le pétrole, l’eau, les produits chimiques, les boissons, les produits alimentaires, l’amidon et les produits pharmaceutiques, les conséquences pour les exploitants sont évidentes, y compris a court terme. Avec un système uniforme de certification, ces derniers seront en mesure de comparer les échangeurs de chaleur sur une base « cas par cas »entièrement vérifiable. Les tests de performances sur place n’étant plus nécessaires, cela permettra de réduire considérablement les couts en plus de la diminution des couts d’énergie. La certification facilitant le respect de niveaux cible pour la consommation d’énergie grâce a un bon dimensionnement des échangeurs de chaleur.
« Le besoin de marges de puissance suffisantes dans des échangeurs de chaleur, et leur impact sur l’efficacité énergétique du système total, a souvent été sous-estimé. Avec la mise en œuvre graduelle de la certification dans l’industrie du génie climatique mondiale, la réduction cumulée potentielle de la puissance électrique est en effet impressionnante. »
Retrouvez la suite de cet article dans le Journal des Fluides n°61 – avril/mai 2014