Marshalling électronique pour l’automatisation en zones dangereuses, capteurs et relais de surveillance électronique, motion control, blocs logiques et automates, bus de sécurité, mise en réseau, rétrofit et supervision, électrovanne proportionnelle à commande directe, boucle de régulation, … Au fil des pages, le vocabulaire du monde des fluides illustre une tendance lourde. Toutes les rubriques présentées ici intègrent peu ou prou l’évolution des métiers du domaine de la gestion et de la distribution des fluides vers une double expertise en hydraulique et électrotechnique. Cette précieuse compétence bipolaire est, de fait, de plus en plus recherchée pour des fonctions de technico-commercial, d’ingénieur en bureau d’études ou encore de chargé de projet. Or, il semble qu’elle ne corresponde à aucun diplôme dispensé par l’Education Nationale. D’où la mobilisation des professionnels eux-mêmes, à l’image du rapprochement opéré récemment par les lycées Agrotec (hydraulique) et Galilée (électrotechnique) de Vienne (38), avec l’IUT de Lyon 1 et l’association française des fabricants de pompes et agitateurs, compresseurs et de la robinetterie (Profluid). Objectif : lancer une licence professionnelle « Ingénierie et maintenance des systèmes de pompage » pour former des professionnels autonomes de niveau assistant-ingénieur, notamment dans le pilotage des systèmes pluri techniques des unités de pompage et de leur consommation énergétique.
Cette formation sera inscrite au répertoire national des certifications professionnelles.
A l’heure où le débat environnemental pèse lourdement sur les industriels, la réponse des professionnels des fluides est éclatante. Ils appliquent l’écologie au sens le plus pur et le plus fondamental qui soit : la
meilleure adaptation possible à un environnement donné. Exemple à suivre ?
LE JOURNAL DES FLUIDES AVRIL MAI 2012 N°49