Depuis sa création, en 2005, le cabinet Aktehom développe une expertise autour de l’accompagnement des industriels de la pharmacie et des biotechnologies permettant d’intégrer leurs évolutions techniques, règlementaires, scientifiques et humaines dans un objectif de sécurisation du risque patient.
Entretien croisé avec Michel Hertschuh, co-fondateur et directeur technique, et Johanne Piriou, expert produits injectables.
(A lire dans le Journal des Fluides n°46 d’octobre novembre 2011)


JDF - Vous intervenez sur la conception, la réalisation et l’exploitation de lignes de production ; quelle est la spécificité de votre intervention ? Proposez-vous une approche particulière ?
MH - L’originalité de notre approche est de ne pas nous limiter à la seule problématique technique pour développer une analyse globale qui intègre aussi bien les spécificités des produits utilisés en amont que les contraintes techniques liées à la production et celles afférant au produit lui-même en termes de normes sanitaires et réglementaires.
L’objectif de résultat n’est pas seulement relatif à la production mais aussi à sa qualité. Il s’agit pour nous d’accompagner les industriels de la pharmacie et des biotechnologies dans la maîtrise de leurs procédés de fabrication et dans la compréhension du produit et du process avec un objectif de qualité permettant de garantir la sécurité du patient.
Cette approche nous conduit à effectuer un important travail en amont pour identifier les compétences et mobiliser les experts. Il s’agit d’être particulièrement flexible et modulable, car, compte tenu de la complexité grandissante des molécules mises en jeu, aucun projet n’est directement transposable.
À cet objectif qualitatif s’ajoute

celui du délai. Le monde de la pharmacie y est extrêmement sensible. Les laboratoires travaillent sur des thérapies similaires et la logique de la mise sur le marché nous impose une grande disponibilité et une réactivité permettant de mobiliser les moyens nécessaires au bon moment, dans des délais souvent courts.
(la suite dans le Journal des Fluides n°46)